La cuisine locale doit être élaborée avec des produits locaux pour qu'elle ait toute sa saveur et son essence, pour qu'elle soit fidèle à ses racines, et c'est pourquoi il est conseillé de retrouver l'habitude de nos grand-mères et mères d'aller au marché, de acheter dans les petites épiceries qui subsistent et où l'on trouvera des fruits, des légumes, des fromages, des charcuteries, du miel, de l'huile... de Minorque, ou dans ces supermarchés tenus par des entrepreneurs locaux, qui soutiennent également les petits producteurs.
Nous devons enseigner notre cuisine et l'importance qu'elle soit élaborée avec des produits locaux et, non seulement pour ses saveurs uniques, mais parce que nous soutenons ainsi le secteur primaire, les paysans et les pêcheurs, les jardiniers, les embouteillages, les ramasseurs de miel. et bien d’autres qui font bouger les rouages ??de notre économie circulaire et locale.
Il est peut-être temps de faire appel aux institutions pour obtenir quelque chose qui semble très simple, mais qui n'existe actuellement pas dans de nombreux bars et restaurants. Parvenez en deux ans à ce que 15 % des plats de vos menus ou menus du jour soient de la cuisine minoritaire, et en 5 ans ce pourcentage atteigne au moins 25 %. On l'aura ? Pour être honnête, nous pensons que cela devrait être beaucoup plus, mais si nous parvenons à faire en sorte qu'un plat sur quatre soit de la cuisine minoritaire, nous aurons déjà fait un petit, un grand pas en avant.
Personnellement, je crois que s'il y a une volonté du Consell, qu'il y a une volonté des associations de restaurateurs, qu'il y a une volonté de l'hôtellerie, ce sera possible.
Il y a des entités comme Fra Roger qui se battent pour réaliser cet engagement entre restaurateurs et producteurs, c'est bien vrai, et que petit à petit des mesures sont prises pour qu'il y ait cette symbiose nécessaire et cela se verra encore plus ce week-end lors d'une intéressante réunion à Son Vell avec des hôteliers, pour analyser cet engagement plus que nécessaire.
C'est l'affaire de tous, et de nous tous ensemble, car sinon, des années passeront et nous continuerons à parler du même débat, un débat qui a déjà commencé dans les années 80, et pour le moment nous sommes satisfaits de ce que dit cette chanson » dit le Ja T'Ho Diré, avec son « tout va bien comme ça ».