Deuxième Noël ou Saint-Étienne, jour de la dégustation de cannellonis

Deuxième Noël ou Saint-Étienne, jour de la dégustation de cannellonis
Canelons del restaurant Es Garbell. Foto: Bep Al·lès©

Aujourd’hui c’est San Esteban, ou Deuxième Fête de Noël comme on dit à Minorque ; D’ailleurs, cette année n’est pas une fête, et le calendrier gastronomique nous indique qu’aujourd’hui est le jour pour manger des cannellonis, un plat d’origine italienne qui nous est venu aux Îles Baléares de la gastronomie et des traditions de la cuisine de Noël de Catalogne.

Les cannellonis étaient un plat de fête du dimanche et, à Ciutadella, dans les années 50 et 60, ceux préparés par Doro Faner (père de l’écrivain Pau Faner) dans l’auberge familiale de la rue Alaior étaient célèbres à juste titre. Ma grand-mère, qui avait presque 106 ans, m’a dit qu’elle avait appris à jouer “sa Dida”, c’est ainsi qu’on appelait le propriétaire de la Fonda Faner, et ils n’ont pas manqué pendant mon enfance et mon adolescence dans la maison de mes grands-parents maternels. Repas de Noël et du Nouvel An.

À Barcelone, on dit que le restaurant Maison Dorée les a rendus célèbres au XIXe siècle et, comme nous le raconte la gastronome admirée Núria Bàguena, il y avait la queue pour les manger ou les emporter à la maison.

Bàguena nous informe également que Casa Pince vendait des assiettes de pâtes de France, assez chères et peut-être de là-bas, M. Flo, de Pavo pasta, les a rendues célèbres lorsqu’elle a décidé de commercialiser des assiettes de cannellonis, et aujourd’hui elles continuent d’être l’une des marques de référence en matière de fabrication de cannellonis.

À Barcelone, ceux du restaurant Ses Set Portes sont toujours célèbres, tout comme les cannellonis Rossini, qui portent le nom du célèbre musicien et gourmet. Parmi ses ingrédients figurent le foie et la truffe. Ces cannellonis ont été préparés dans l’hôtel de mon grand-père paternel, le célèbre Ses Set Voltes sur la plage de Santandria, où le cuisinier a mis un peu de sauce tomate dans la béchamel et ils ont pris leur jolie couleur rose, c’est ainsi que je les fais encore maison. , où j’ai également mis quelques œufs battus sur un plateau au-dessus du fromage râpé, comme le faisait ma grand-mère maternelle Guida.