La Guilde de la Pâtisserie Catalane constate déjà l’évolution de la châtaigne : “La jeunesse fait Halloween, mais avec des panellets”

La Guilde de la Pâtisserie Catalane constate déjà l’évolution de la châtaigne : “La jeunesse fait Halloween, mais avec des panellets”

Albert Hernández /Barcelone – La Guilde de la Pâtisserie de Barcelone envisage de maintenir la vente de panellets d’au moins 250 tonnes et souligne la coexistence de cette campagne avec la célébration de la fête importée d’Halloween. Le président de l’entité, Antoni Bellart, souligne dans des déclarations à l’ACN que cette tendance est de plus en plus perçue et peut devenir positive. “Les jeunes font Halloween, mais avec des panellets”, dit-il, prédisant qu’au final les deux célébrations seront “quelque chose ensemble”. Bellart souligne également que, là encore, ces friandises peuvent être consommées « sur la plage » en raison des bonnes températures, mais soutient que la chaleur « ne conditionne pas la vente ».

Le chef pâtissier souligne que la marge bénéficiaire diminue d’année en année et que les prix n’ont pas augmenté cette campagne, malgré une forte inflation, qui a fait augmenter le coût du sucre et des œufs.

Cependant, le président de la Guilde des Pâtissiers de Barcelone affirme que « heureusement, le pignon a baissé » et que cela signifie que les prix de vente n’ont pas été touchés.

Bellart admet que ne pas toucher aux prix pourrait paraître « contre-productif » d’un point de vue commercial, mais il souligne que l’objectif est de « vendre plus, avec plus d’enthousiasme et que les gens passent un bon moment ». “En fin de compte, le bénéfice est là”, dit-il.

Bellart souligne que le panellet aux pignons de pin est toujours “le roi”, mais aussi le panellet au café, à l’amande et à la noix de coco. Par ailleurs, « chaque année, de nouveaux sont créés ou récupérés ». Par exemple, Bellart donne des exemples des panellets de citron et de pistache du musicien et de ceux de thé vert, de rhum, de cerise, de tiramisu et de chocolat, entre autres.

Le président de la Guilde explique que la consommation de ce produit a été réduite aux ménages. “Avant, ils mangeaient 20 ou 25 panellets, et aujourd’hui, ils en mangent déjà 3 ou 4 par personne”, précise-t-il. Bellart comprend ce comportement dans un contexte d’inflation, mais considère que malgré tout, “cette journée est en bonne santé”.

Châtaigne contre Halloween

Bellart insiste sur le fait que le châtaignier continuera à être célébré pendant de nombreuses années, malgré l’émergence d’Halloween. “Les jeunes ont pris l’habitude de le célébrer, mais avec des panellets, des châtaignes et des patates douces, ce qui est notre tradition, et tant que c’est comme ça, c’est bien”, a-t-il conclu.

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