Le PP de Minorque présentera des motions au Conseil insulaire et dans toutes les mairies de l'île pour défendre le secteur de la pêche et exigera que la Commission européenne retire sa proposition de réduction de 79% des jours de pêche annuels et des limites de capture. pour les chalutiers.
Le secrétaire général de la formation et sénateur de Minorque, Cristóbal Marqués, a souligné que « le secteur de la pêche joue un rôle fondamental dans le tissu économique, social et culturel de Minorque et du reste des îles Baléares. La pêche n'est pas seulement un moyen de subsistance pour de nombreuses familles, elle génère également des emplois directs et indirects et contribue à une chaîne de valeur qui profite à des secteurs tels que l'hôtellerie, le marketing et la logistique. "Nous ne pouvons pas permettre que cette initiative se poursuive, car elle met en danger la survie du secteur."
En 2019, les chalutiers des îles Baléares effectuaient 240 jours de pêche par an. En 2024, elle a été réduite de plus de 40 % pour atteindre 130 jours par an. Et la réduction proposée pour 2025 signifierait qu’ils n’auraient que 27 jours de pêche par an.
Marqués prévient que "cette réduction signifierait un effondrement des structures sociales et économiques du secteur: les corporations de pêcheurs, les halles aux poissons, les organisations de producteurs seraient entraînées dans la ruine".
Le PP rappelle que le gouvernement de Marga Prohens a déjà transféré son opposition à l'UE et que le ministre Simonet est maintenant à Bruxelles pour suivre les négociations en personne, "de toutes les institutions gouvernées par le PP nous montrons un rejet catégorique de cette mesure disproportionnée", » ajoute le secrétaire général.
Dans la motion que le PP présentera aux institutions de Minorque, la Commission européenne devra retirer immédiatement cette proposition. De même, il sera proposé d'exhorter le gouvernement central à se positionner également contre cette mesure et à se mobiliser d'urgence pour contribuer à inverser cette situation. En même temps, le Parti Populaire a également promu une initiative similaire au Sénat, notamment au sein de la Commission des Pêches, dont Cristóbal Marqués est membre.